Une journée, une simple journée, à la surface de la terre: Avis de tempête: néant
Comme tout
L’inconnu, où est-il ?
Le vent souffle sur ses cheveux, fait trembler les herbes et les feuilles du rosier
Nous voyagerons à travers l’invisible
Tout
Bizarre! Drôle! Triste!
Le monde et ses cent mille comédies Ne forme plus qu’un seul grand fou
Il sait faire le vide
Qui s’assure un appui complice
L’espace du dehors, le reste du monde, où sont-ils ?
L’infini est dans son corps derrière ses yeux
Il y a beaucoup de petits chemins qui partent
La Mat s’apprête à devenir Le Bateleur
Sa danse c’est pour vous libérer, pour vous faire échapper de toutes les prisons de briques.
Pourtant vite, on parvient aux régions étrangères, tout à fait neuve.
Voici qu’il est sorti de son sommeil et qu’il vit.
Lorsque le mat s’éclaire aux lumières de l’Hermite
Comme si on allait penser à autre chose.
émigrant
Vers le haut, vers le bas, on disparait dans les taillis odorants, on écarte les aiguilles, puis on reparaît un peu plus loin, tout seul sur le plateau de roches blanches
Échec et mat
Il n’y a plus haut ni bas
Avancer vers le développement de toutes les possibilités humaines
Je suis ivre, je respire.L’ivresse de l’air est l’ivresse de la vie.
Pendant quelques secondes vous êtes celui qui est à coté
Que m’importent les infranchissables, insondables gouffres qui séparent les astres
Antagonisme des choses spirituelles
Il rit, parce qu’il n’y a pas d’homme, pas de monde, pas de mort ni d’éternité, pas de conscience ni de transcendance; il n’y a pas même de dieux; il n’y a que les bébés.
Souvent ce que chez soi l’on chercherait en vain, L’étranger vous l’offre sans peine
De l’homme suprême énergie
Énergie originelle
Il suivra ce point blanc qui danse très haut entre les nuages
Le Mat est sans limite
Mouvement sensible
No mad
Obstination
Absence de finalité
Œil de Dieu
Substance primordiale
retour à la source
Songes-y bien, penseur qui va l’interrogeant : Ce reflet coloré n’est autre que la vie
C’est par toi que la vie est si fraîche à la ronde
Quand l’homme, ce petit univers de folie…
Il y a beaucoup de creux dans le temps
Audace
Vraiment, je me sens prise d’une invincible ardeur
Pour délasser les paupières, fermer les portes du jour
Tu respires sous moi d’une neuve vigueur
Mène moi là bas, il faut la liberer
La nappe du brouillard recouvrant les vallons, S’éclaircit lentement sous la clarté sublime
Fanatisme
Par qui l’exilé rejoint son pays
Il te suivra dès lors enserviteur fidèle
Il brise ses liens, vole avec des ailes sur l’âpre chemin
Partir
Ce qui fait frissonner, c’est le meilleur de l’homme