Faire son arbre généalogique

 Ou aller à la rencontre de nos ancêtres.

Ancêtre du latin antecessor signifie « éclaireur ».
Nos ancêtres ne nous ont-ils pas ouvert la voie ?
N’ont t’ils pas tracé un chemin sur lequel notre naissance vient s’inscrire ?

Faire son arbre généalogique, c’est prendre contact avec notre histoire familiale mais plus précisément avec des individus, par lesquels, notre venue au monde a été possible.

Sur 3 générations, c’est à dire jusqu’à nos arrière-grands-parents, 14 personnes dont
7 couples ont participé à notre arrivée dans ce monde.

Sur 15 générations, à savoir à peu près depuis l’an 1590, nous pouvons compter 32 766 individus dont 16 383 hommes et 16 383 femmes.
Depuis l’an 1590, nous sommes issus du destin de 32 766 individus.
Depuis l’an 1590, nous sommes le fruit de 16 383 histoires d’amours ( heureuses ou funestes selon…).

De combien d’individus sommes-nous les descendants depuis la création du monde ?
Imaginons voir…

Prendre conscience de la lignée, c’est prendre conscience du tourbillon de la vie et de son incommensurable mystère.

Dans une démarche thérapeutique, faire son arbre généalogique jusqu’à ses arrière-grands- parents est suffisant.

Nous allons par cette investigation, chercher de nouvelles informations, trouver des anecdotes que nous ignorions, déceler des secrets et ainsi, petit à petit, nous pourrons mieux sentir une ambiance ou couleur propre à notre histoire familiale.

Ces recherches nous obligeront parfois à entrer en contact avec des personnes de notre famille que nous connaissions peu ou pas.
L’initiative même de cette démarche, avec tout ce qu’elle comporte comme difficulté, agit sur nous de façon réparatrice. De part ses découvertes et prises de conscience, l’opération de clarification en étape n° 1 se fait à un stade inconscient sans accompagnement.
L’étape n° 2, celle des résolutions étant d’être accompagné par un regard analytique ou la pratique des constellations familiales.

En réalisant notre arbre, nous allons découvrir des répétitions de prénoms, de métiers, de dates, de lieux, d’évènements etc…

c’est pourquoi, il est important de procéder comme tel :
Noter :
prénoms / noms / date et lieu de naissance / date et lieu de décès,
cause du décès / date et lieu de mariage, divorce / métiers.
Pour nous même et notre fratrie, nos enfants, neveux et nièces
Pour nos parents, leurs frères et sœurs (oncles et tantes) les cousins/cousines
Pour nos grands-parents, leurs frères et sœurs
Pour nos arrière- grands-parents, leurs frères et sœurs.
Les fausses couches et les avortements, s’ils sont connus ont leur importance.

Faire son arbre généalogique peut prendre beaucoup de temps,
ce temps est de vertu thérapeutique.
Quelque chose se démêle, travaille subtilement en nous-même vers la mise en lumière de ce qui tend à se cacher.

Les constellations familiales seront l’apogée de ce travail d’investigation.

Cependant, nous pouvons faire des constellations familiales en connaissant peu de chose sur notre arbre et cela peut s’avérer aussi très efficace.
Partant du fait que l’inconscient sait tout… ainsi, de façon différente, les résolutions sont envisageables.

C’est pourquoi si nous ne connaissons pas nos parents génétiques, nous pouvons dans un premier temps créer un arbre imaginaire, parce que notre arbre génétique reste aussi en partie un arbre imaginaire, où parmi toutes les informations concrètes se promènent un cortège de secrets, fantasmes, idéologies familiales etc…
Nous reste à démêler pièges et trésors de notre arbre généalogique,
pour dans ses ramifications, cueillir ses fruits.


Quand les morts sont honorés et que la mémoire des plus anciens ancêtres reste vivante, la force d’un peuple atteint sa plénitude.
Confucius